L'Hebdo de l'AJIS
L’ « Hebdo de l'AJIS » est devenu, au fil des ans, un outil incontournable pour qui travaille dans la sphère sociale. Chaque lundi matin, journalistes adhérents et partenaires y retrouvent les activités de l’association, les événements presse à venir dans le champ social, les offres d’emplois transmises par les rédactions en recherche de journalistes spécialisés, les nouveaux journalistes adhérents et partenaires. Un agenda prévisionnel complet et indispensable !
Semaine du 11 mai au 17 mai 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°573
Semaine du 4 mai au 10 mai 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°572
Semaine du 27 avril au 3 mai 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°571
"Gardez le lien avec votre association"
Chers adhérents, chers amis,
J moins 14. Comme le pays tout entier, les membres du bureau de l’AJIS attendent avec impatience que l’activité reprenne, même progressivement, pour relancer la machine. Réforme de la santé, emploi, dialogue social… les sujets de décryptage ne manqueront pas, malheureusement ou heureusement c’est selon, même si le retour « Chez Jenny » risque d’attendre un peu.
C’est pourquoi, le comité directeur a imaginé une reprise toute dans l’air du temps : un invité au cœur de l’actualité (un peu de teasing), mais chacun chez soi et en nombre a priori limité. Reste à confirmer le meilleur outil dans une liste – on l’a tous découvert – très fournie.
Il a semblé important au CD d’organiser ce 1er e-événement pour maintenir le lien et montrer que le confinement ne l’a pas détourné de ses devoirs. Espérons qu’il reste le premier d’une (très) courte série pour vite avoir le plaisir de nous revoir en vrai.
En attendant, la réalité oblige le bureau à se réunir très régulièrement pour s’assurer que les finances suivront. L’heure n’est pas au ouf de soulagement, loin s’en faut, mais le dernier point de situation s’est révélé encourageant, au moins pour la parution de l’annuaire.
Merci à Nadine qui ne ménage pas sa peine pour faire rentrer les sous dans la caisse. Le bureau de l’AJIS profite de cet édito pour s’adresser aux adhérents retardataires : en ces temps économiques troublés, toute cotisation est plus que jamais nécessaire.
Le Bureau de l’AJIS
Semaine du 20 avril au 26 avril 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°570
Chers adhérents, chers amis,
Si la crise du coronavirus a bouleversé l'actualité sociale, elle a également profondément modifié le fonctionnement des rédactions, qui font désormais moins appel à des journalistes pigistes. Ces derniers ont été particulièrement touchés: leur travail et, de ce fait, leur rémunération, s'en sont trouvés affectés.
Dans ce contexte, l'AJIS s'est associée à une initiative, regroupant 24 associations de journalistes, organisations syndicales représentatives de la profession ou encore collectifs, pour soutenir les journalistes pigistes.
La semaine dernière, un décret est venu détailler les conditions d'accès au chômage partiel des journalistes pigistes. Pour en bénéficier, un journaliste pigiste devra, dans chaque entreprise, disposer de trois bulletins de salaire au moins sur les douze mois précédant les mesures de chômage partiel, dont deux sur les quatre derniers mois ou avoir collaboré au dernier trimestriel.
Le bureau de l'AJIS a décidé de s’associer à 23 autres organisations de journalistes, pour saluer, dans un communiqué de presse, la publication de ce décret. Nous demandons tous également que d'autres mesures soient prises.
Parmi elles, nous appelons à la prolongation pour ces professionnels des mesures de chômage partiel au-delà du 31 décembre 2020, à la création d'un fonds d'aide exceptionnelle pour soutenir financièrement les journalistes pigistes, ou encore au maintien, pour les journalistes pigistes inscrits à Pôle emploi, des droits à l'ARE (aide au retour à l'emploi) pour toute la durée de la crise.
L'intégralité du communiqué est disponible en ligne.
Nous vous apportons tout notre soutien dans cette période inédite, et espérons pouvoir très bientôt vous accueillir nombreux pour de nouveaux événements.
Le Bureau de l'AJIS
Semaine du 14 avril au 19 avril 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°569
Avertissement :
En raison des mesures de confinement décidées par le gouvernement, de nombreux événements sont annulés ou reportés. Nous nous efforçons de mettre à jour l’Hebdo autant que possible, mais signalons les événements sous toute réserve.
Semaine du 6 avril au 12 avril 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°568
"La disparition d’Henri Tincq"
Henri Tincq est décédé le 29 mars. Il avait 74 ans. Il est naturellement connu dans la profession des journalistes pour sa longue expérience à la tête de la rubrique religieuse du Monde de 1985 à 2008. On ne saurait pourtant oublier qu’à la suite de ses études à l’École supérieure de Journalisme de Lille entre 1965 et 1968 (42e promotion) et à l’Institut d’études politiques de Paris, il intègre la rédaction du quotidien catholique La Croix.
Il démarre comme rubricard social et, à ce titre, participe très activement aux travaux de l’AJIS. En janvier 1977, il est membre d’une délégation d’une dizaine de journalistes qui se rendent en Russie puis en Ukraine. L’univers glacé de l’URSS de Leonid Brejnev l’avait beaucoup impressionné, évidemment sans le convaincre... Du social, il passe ensuite à l’actualité politique qu’il couvrira jusqu’à son départ pour Le Monde en 1985.
Ses dernières années d’activité au Monde seront compliquées par une insuffisance rénale nécessitant des dialyses régulières, y compris au cours de ses nombreux déplacements à l’étranger. Il y a une douzaine d’années, il subira au CHU de Poitiers une greffe du rein. Depuis deux ans, toutefois, l’épuisement du greffon nécessitait une reprise des dialyses affaiblissait son organisme. Il s’en inquiétait sans jamais se plaindre. Le coronavirus a eu raison de sa résistance.
En dehors de sa carrière de journaliste, Henri fut un auteur prolixe. On signalera ses deux derniers ouvrages : « La grande peur des catholiques de France », Grasset 2018 et « Vatican, la fin d’un monde », Cerf, 2019. Au terme d’un long parcours dans les arcanes de la hiérarchie catholique, celui qui était tenu par ses confrères pour l’expert des questions religieuses en France témoignait d’une réelle inquiétude par rapport aux difficultés rencontrées par une Église dont il peinait à suivre les évolutions. Observateur intransigeant, il souffrait de cette situation, son honnêteté professionnelle le conduisant pourtant à dresser un constat lucide d’une situation qu’il déplorait.
À sa compagne, à ses fils, sa fille et à leur famille, ses confrères de l’AJIS qui l’ont connu adressent des condoléances attristées.
François Charpentier, président d’honneur de l’AJIS
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Avertissement : en raison des mesures de confinement décidées par le gouvernement, de nombreux événements sont annulés ou reportés. Nous nous efforçons de mettre à jour l’Hebdo autant que possible, mais signalons les événements sous toute réserve.
Semaine du 30 mars au 5 avril 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°567
Comme de nombreuses organisations, et comme beaucoup d’entre nous personnellement et professionnellement, l’AJIS est rudement affectée par la crise sanitaire liée au coronavirus.
L’épidémie, et les décisions prises par le gouvernement pour y mettre un terme, ne sont pas sans conséquence sur la vie de notre association.
Les restrictions de circulation nous ont contraints à annuler toutes les manifestations prévues et à geler les (nombreuses) activités envisagées par l’AJIS.
Le confinement, décrété mi-mars, nous a également conduits à la douloureuse décision d’annuler exceptionnellement le Prix AJIS cette année. Nous avons un temps envisagé de reporter la date limite de remise des copies - initialement fixée au 31 mars - car les étudiants ne pouvaient plus réaliser leurs reportages ou, pour les candidats audiovisuels, accéder aux salles de montage de leurs écoles. L’incertitude sur la date de la sortie de crise nous a finalement amenés à écarter cette option qui présentait aussi la difficulté de décaler la demande de subvention au ministère, qui finance le prix, et au problème de trouver une salle (gratuite) pour la remise décalée du prix à un moment où tous les événements seront reprogrammés.
Enfin, nous sommes face à un nouveau défi : préserver le fonctionnement de l’association, dont le budget va être fragilisé par la crise. La campagne de recrutement de partenaires lancée avant la crise n’a pas encore porté ses fruits, et a dû être suspendue. Et nous avons encore de grandes interrogations sur la fabrication de l´annuaire dont le calendrier et les rentrées publicitaires risquent d’être bousculés.
Dans cette période inédite, nous faisons tout notre possible pour assurer la pérennité de l’AJIS, en espérant pouvoir très bientôt vous accueillir nombreux pour de nouveaux événements.
Le Bureau de l'AJIS
Avertissement : en raison des mesures de confinement décidées par le gouvernement, de nombreux événements sont annulés ou reportés. Nous nous efforçons de mettre à jour l’Hebdo autant que possible, mais signalons les événements sous toute réserve.
Semaine du 23 mars au 29 mars 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°566
Attention !
En raison de la lutte contre l'épidémie de Covid-19 en France, les rassemblements de plus de 100 personnes et l’accès à de nombreux établissements recevant du public sont interdits jusqu’au 15 avril 2020 selon l'arrêté du 14 mars.
Les déplacements sont en outre strictement limités en application d'un décret du 16 mars 2020.
En conséquence, de nombreuses manifestations publiques sont reportées ou annulées. Celles mentionnées dans l'Hebdo cette semaine sont données sous toute réserve.
Semaine du 16 mars au 22 mars 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°565
Attention !
En raison de la lutte contre l'épidémie de Covid-19 en France, les rassemblements de plus de 100 personnes et l’accès à de nombreux établissements recevant du public sont interdits jusqu’au 15 avril 2020 selon l'arrêté du 14 mars https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041722917&categorieLien=id
En conséquence, les manifestations citées dans l’Hebdo cette semaine sont données sous toute réserve.
Semaine du 9 mars au 15 mars 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°564
Semaine du 2 mars au 8 mars 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°563
Depuis une semaine, l'AFP est bouleversée après avoir appris le décès brutal à 63 ans de Vincent Drouin, une figure de l'Agence dont il fut notamment le chef des informations sociales.
Vincent faisait l'unanimité, et le mot n'est pas trop fort. Par ses qualités professionnelles: un journaliste rigoureux, pédagogue, avec de fortes convictions sur l'information et les missions d'intérêt général de l'AFP, en France comme dans le monde, ce qui en faisait une voix forte et écoutée de la rédaction lorsque l'agence traversait des zones de turbulence.
Par ses qualités humaines aussi: extrêmement bienveillant, attentif aux autres, humble, drôle... il savait donner confiance aux jeunes journalistes débutants qui ont travaillé avec lui et se sentent un peu orphelins aujourd'hui.
Entré à l'AFP en 1980, Vincent travaillera à trois reprises au service social dont il défendra toujours l'existence indépendante du service économique. Il y fut d'abord jeune journaliste (1982-86) lorsque la gauche arriva au pouvoir, puis adjoint (1994-1999) lors du mouvement de décembre 1995 et de la loi sur les 35 heures, et enfin chef de service entre 2006 et 2010 pendant la présidence Sarkozy et la crise.
Cette dernière période ne fut pas la plus heureuse. Confronté à une rédaction en chef très interventionniste, qui remettait en cause ses choix rédactionnels sur la présentation des chiffres du chômage ou l'importance accordée à des suicides à France Télécom, il dut mettre sa démission dans la balance pour obtenir gain de cause. A cette époque, le soutien des confrères de l'Ajis, dont il était membre du comité directeur et dont il restera jusqu'à sa retraite un "ami" lui fut précieux.
Le social n'était cependant pas son seul centre d'intérêt. Féru d'histoire, spécialiste des élections, il occupera plusieurs postes au service politique, dont celui de responsable de la couverture parlementaire qui le passionna entre 2011 et 2015.
En parallèle, il avait également un pied dans le monde universitaire, rédigea une thèse sur "Les effets de génération dans l'électorat français" ainsi qu'un livre de témoignages de conseillers municipaux ("Fantassins de la République" en 2006).
Au moment de quitter l'AFP, fin mai 2019 après avoir fini sa carrière comme chef adjoint de la documentation multimedia, il rappela dans un message à toute la rédaction ses idées inlassablement défendues, notamment celle d'une couverture factuelle de thématiques la plus exhaustive possible au moment où la tendance est plutôt à se concentrer sur des "dominantes". Et il s'inquiétait des "lézardes dans la muraille de Chine entre l'information et la communication", "le plus grand risque qui guette l'AFP".
L'émotion est d'autant plus vive que Vincent était un jeune retraité heureux, s'étant notamment engagé à Amnesty international. "Je vais vous confier un secret : la vie de retraité, c’est vraiment très bien", venait-il d'écrire à ses anciens collègues, avant de succomber quelques jours plus tard à une crise cardiaque.
Il laisse une compagne, la démographe France Meslé, deux grands enfants et une petite-fille.
Ses obsèques auront lieu ce lundi 2 mars à 15h30 au crématorium du Père Lachaise.
Fabrice Randoux, journaliste à l'AFP, membre du comité directeur de l'AJIS.
Semaine du 24 février au 1 mars 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°562
Semaine du 3 février au 9 février 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°561
Semaine du 27 janvier au 2 février 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°560
Semaine du 20 janvier au 26 janvier 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°559
Semaine du 13 janvier au 19 janvier 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°558
Semaine du 6 janvier au 12 janvier 2020
L'Hebdo de l'AJIS N°557
Chers adhérents,
Qui a parlé de trêve des confiseurs pour les journalistes sociaux ? L’actualité de ce mois de janvier toute entière tournée vers les retraites - et alors que la crise à l’hôpital est loin d’être éteinte ! - nous plonge directement dans le grand chaudron social de 2020. Plus que jamais, on débat dans les rédactions modèle social, travail, parcours de vie, pénibilité, statuts, égalité entre les hommes et les femmes, démographie, justice sociale, budget, et j’en passe.
Un menu de fête pour l’AJIS, qui se tient prête pour accompagner à sa mesure, en 2020, ses adhérents dans leur mission d’information et de décryptage. Les activités prévues en décembre 2019 ont certes connu quelques déconvenues en raison des difficultés dans les transports, tout comme celles déjà calées cette semaine qui ont dues être annulées. Mille excuses à nos adhérents, l’AJIS vit aussi au rythme de l’actualité !
Mais pour bien démarrer l’année, et donner du coeur à l’ouvrage aux journalistes qui font vivre l’association, nous vous attendons nombreux à notre assemblée générale qui se tiendra le jeudi 23 janvier, pour échanger sur l'année écoulée, les perspectives à venir, et surtout, partager ensemble un moment festif. Après avoir consciencieusement voté par correspondance ou directement dans l'urne lors de l'assemblée générale, n'hésitez pas à nous rejoindre pour boire un verre et vous détendre après un bouclage tardif.
En attendant de vous retrouver, au nom du bureau de l'AJIS et de Nadine Decorce, notre déléguée, je vous présente bien chaleureusement nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2020. Qu’elle soit porteuse de succès, de bonnes surprises et de belles rencontres dans vos vies professionnelles comme personnelles.
A très bientôt !
Bénédicte Foucher
Présidente de l’AJIS