L'Hebdo de l'AJIS
L’ « Hebdo de l'AJIS » est devenu, au fil des ans, un outil incontournable pour qui travaille dans la sphère sociale. Chaque lundi matin, journalistes adhérents et partenaires y retrouvent les activités de l’association, les événements presse à venir dans le champ social, les offres d’emplois transmises par les rédactions en recherche de journalistes spécialisés, les nouveaux journalistes adhérents et partenaires. Un agenda prévisionnel complet et indispensable !
Semaine du 25 novembre au 1 décembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°553
Semaine du 18 novembre au 24 novembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°552
Semaine du 12 novembre au 17 novembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°551
Semaine du 4 novembre au 10 novembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°550
Semaine du 14 octobre au 20 octobre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°549
Chers adhérents,
C’est une nouvelle figure de son histoire que l’AJIS a perdue, avec la disparition d’Annette Ardisson, présidente de notre association en 1989. Les femmes et hommes de radio ont ceci de délicieusement particulier que, même quand on ne les a jamais rencontrés, on a la sensation de les connaitre un peu. C’est le cas d’Annette Ardisson, voix familière de France Inter, où elle a passé la plus grande part de sa carrière. Comment ne pas saluer – et remercier ! – la pionnière ? Première femme présidente de l’AJIS, elle fut aussi l’une des premières rédactrices en chef de la radio publique. A l’heure où notre métier subit de grandes transformations, avec les doutes et les interrogations qui les accompagnent, son parcours nous inspire et nous fortifie - ceux qui l’ont fréquentée de près racontent son talent bien sûr, mais aussi son courage, son engagement professionnel, et ce mélange subtil d’audace et d’humilité qui suscite tant la sympathie.
Nos pensées vont à sa famille, à ses collègues et à ses proches.
Bénédicte Foucher, présidente de l’AJIS
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« Avec la disparition d'Annette Ardisson, l'AJIS perd sa première présidente »
Annette Ardisson n'est plus. Elle est décédée à l'âge de 69 ans. Journaliste à France Inter, ce petit bout de femme avait brutalement déboulé dans le milieu des journalistes sociaux à la fin des années 1970. Dans une période marquée par de durs conflits sociaux, notamment dans le secteur emblématique de l'automobile, elle avait dénoncé à l'antenne le fichage syndical des ouvriers de Peugeot. L'annonce avait fait grand bruit et assis définitivement sa réputation de rigueur intellectuelle et morale. Le tout avec un sourire désarmant et une simplicité naturelle qui contrastaient avec la violence d'une information annonciatrice du bouleversement politique de 1981 qu'elle allait vivre intensément dans sa vie professionnelle et personnelle. Dans l'immédiat, Annette avait rendu un grand service aux journalistes sociaux que nous étions en obligeant les constructeurs, piégés par un grand média, à modifier leurs habitudes de communication avec la presse. Jusqu'au conflit social de Talbot-Poissy, en 1982, quand les mauvaises pratiques managériales des patrons de la métallurgie reprendront le dessus...
C'est à cette époque qu'Annette fréquenta assidument l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS), dans laquelle Brigitte Jeanperrin représentait déjà France Inter. Annette deviendra, en 1987-1988, secrétaire générale de l’AJIS au titre de Radio France-France Culture, dans l'équipe qui entourait Daniel Marchand, le nouveau président, décédé en février dernier. Ce dernier ne souhaitant pas se représenter au terme de son année de mandat, c'est logiquement Annette qui devint, en 1989, présidente de l’AJIS et qui le restera 2 ans jusqu'à l'élection de Christophe Boulay, également décédé. Destinée prémonitoire, elle fut la première femme présidente de l’AJIS - ce qui bousculait aussi nos habitudes -, tout comme elle sera, ultérieurement, l'une des premières rédactrices en chef de France Inter.
Par la suite, son talent professionnel en fit une des grandes voix de l'information politique sur Inter. D'autres que moi, qui l'ont accompagnée, dans cette seconde partie de sa carrière professionnelle en parleront mieux que je ne saurai le faire. Je leur laisse évoquer sa mémoire. Pour ce qui nous concerne, à l’AJIS, nous conserverons le souvenir d'une jeune femme toujours souriante, qui savait être drôle, même dans des moments difficiles, disponible, toujours prête à rendre service, attentive aux autres. Nous savions depuis quelques années qu'elle était confrontée à un grave problème de santé, mais que cela ne l'empêchait pas d'effectuer des remplacements d'été sur les ondes quand le besoin s'en faisait sentir. Jusqu'au bout elle aura été fidèle à son personnage. À ses confrères de France Inter, à sa famille, à ses amis, les journalistes de l'information sociale présentent leurs condoléances attristées.
François Charpentier, président d’honneur de l’AJIS
Les obsèques d'Annette se dérouleront à 15h, ce mercredi à la Grande rotonde du Père Lachaise
Semaine du 7 octobre au 13 octobre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°548
Semaine du 30 septembre au 6 octobre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°547
Semaine du 23 septembre au 29 septembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°546
Semaine du 16 septembre au 22 septembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°545
Semaine du 9 septembre au 15 septembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°544
Chers adhérents, journalistes et partenaires,
C’est la bonne nouvelle de cette rentrée sociale : la fête de l’annuaire est maintenue ! Elle aura lieu le 24 septembre prochain à partir de 19h30.
Souvenez-vous l’AG de janvier dernier. Les voyants financiers étaient au rouge. Le budget 2019 était tellement difficile à boucler que nous avions dû faire le choix – déchirant – de supprimer la fête, faute de pouvoir en assurer le financement.
Cette décision, de raison, était un crève-cœur pour tout le monde. Alors, le bureau et le CD se sont retroussé les manches pour trouver une solution à cette équation complexe : comment continuer à faire la fête quand on a de moins en moins de sous ? Le bureau a épluché les comptes, renégocié âprement avec l’imprimeur de l’annuaire et obtenu du restaurant qui nous recevra une révision de ses tarifs à la baisse. Le CD, lui, s’est employé à relire patiemment, ligne après ligne, l’annuaire afin de ne pas avoir à embaucher un CDD, comme les années précédentes pour s’acquitter de cette noble – mais fastidieuse - tâche.
Et les efforts ont payé ! Nous sommes parvenus à dégager une marge budgétaire pour préserver ce grand moment de convivialité de l’association. Pour fêter cette excellente nouvelle, nous vous attendons toutes et tous le 24 septembre !
Elodie Bécu, secrétaire générale de l’AJIS
Semaine du 2 septembre au 8 septembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°543
Chères adhérentes, chers adhérents,
La planète chauffe, l’échéancier de l’AJIS aussi ! Décryptage des minima sociaux avec la Drees, formation sur la réforme de la… formation professionnelle (et oui 😊), évaluation des effets bénéfiques/désastreux de celle de l’assurance-chômage (y a débat), café croissant avec le boss de la Mutualité française en attendant un grand rendez-vous XXL (hum, c’est ce qu’on espère en tous cas)… comme vous ne pouvez pas ne pas le constater (comme cette double négation avant), le second semestre s’annonce non moins aussi riche en événements sociaux que le précédent (le premier, ndlr). En clair : à vos agendas, il y en aura pour tous les goûts ! Peut-être aussi qu’une bonne surprise viendra s’y ajouter, la baisse des taux ouvrant de nouveaux horizons pour les finances de l’AJIS. A suivre dans un prochain édito.
Bonne rentrée à toutes et tous.
Alain Ruello, vice-président de l’AJIS
Semaine du 26 août au 1 septembre 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°542
Chers adhérents,
C’est sur une note de tristesse que se termine l’été pour notre association, avec le décès le 22 août dernier à la maison Jeanne Garnier (15e) d’un des fondateurs de l’AJIS, Tristan de Carné.
Apprécié par tous ceux qui l’ont côtoyé pour sa gentillesse et son élégance, il s’est également montré d’une fidélité sans faille à notre association répondant présent à de nombreuses invitations.
Loin de s’imposer ou de comparer les époques, il a toujours fait preuve de curiosité et de bienveillance envers les équipes successives de l’AJIS.
C’est déjà très malade qu’il est venu assister aux 50 ans de l’AJIS en 2017 au Sénat. C’est une des dernières fois où nous l’avons vu, attentionné et plein d’humour malgré la fatigue.
Avec son départ, c’est une page de l’histoire de l’AJIS qui se tourne, c’est aussi une mémoire du journalisme social qui s’en va.
Ses obsèques auront lieu ce mercredi à 15h à l’église Saint Stanislas Blagis, 104 avenue Gabriel Péri à Fontenay-aux-Roses. Il sera inhumé dans le Limousin. La cérémonie religieuse, sans communion, sera suivie d’une petite réception amicale.
François Charpentier, ancien président de l’AJIS, qui l’a bien connu et côtoyé jusque dans les dernières semaines, nous dresse son portrait, qui raconte aussi une histoire de la presse sociale.
Toutes nos pensées vont vers son épouse, ses enfants et ses proches.
Bénédicte Foucher, présidente de l’AJIS
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« L'AJIS perd le dernier de ses pères-fondateurs »
Tous ceux qui ont connu Tristan de Carné peuvent en témoigner : par son tempérament et son action, l'ancien rédacteur en chef du quotidien Liaisons Sociales entre 1980 et 1993, respirait la bonté, la générosité, l'empathie envers les autres. Né noble - le gisant de son aïeul Tristan de Carné de Carnavalet (1476-1536) repose à côté de son épouse Jeanne de La Salle dans la crypte de la collégiale de Guérande (Morbihan) - il avait la simplicité et la modestie de ceux qui ayant tout reçu par la naissance peuvent se consacrer leur vie durant aux autres, sans jamais se pousser du col ou revendiquer les honneurs.
Cette disposition d'esprit on la retrouve d'abord dans son choix professionnel : journaliste et, qui plus est, journaliste social. À mille lieues par conséquent de la cour d'Anne de Bretagne dans laquelle officiait son aïeul. Dans sa fratrie qui comptait cinq garçons, il fait forcément figure à l'époque de "vilain petit canard". D'autant que les temps sont durs au sortir de la guerre pour les journalistes qui veulent s'émanciper de la tutelle pesante des partis politiques et des syndicats. Avec un autre homme de l'Ouest, l'angevin Raymond Lartigue, qui créée le quotidien Liaisons en 1946 avec des copains résistants et des syndicalistes aguerris, pour certains revenus des camps leur matricule tatoué sur l'avant-bras gauche, Tristan, l'ancien scout, diplômé en droit, fait ses premières armes en 1956. L'équipe est hétéroclite, mais dit-il, "chacun s'interdisait d'afficher ses options sociopolitiques personnelles". Une rude école, où l'objectif est de vendre des feuilles ronéotées à la sortie des usines et des bureaux pour populariser les conventions collectives. L'idée géniale viendra plus tard : percer deux trous dans les feuillets pour les ranger dans des classeurs qui rempliront des années durant les rayonnages dans les bureaux des DRH et des syndicalistes !
L'aventure de l’AJIS fut alors au centre de la vie de Tristan. Il racontait volontiers que ses confrères "s'irritaient de l'inégalité dans l'accès aux sources, illustrée par la journaliste du Monde, Joanine Roy (1916-2017), "qui exerçait sa profession, tout en étant attachée de presse, entre 1950 et 1958, du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le MRP, Paul Bacon". Pour mettre un terme à de telles pratiques, un ensemble de journalistes venus de tous les horizons politiques et syndicaux créent en 1967 l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS) * : "Lors de la réunion constitutive, à Liaisons sociales, on demanda au plus jeune et au plus qualifié, puisqu'il avait fait son droit, de se coller à la rédaction des statuts. Je m'en acquittais facilement, car ce n'était pas très compliqué"...
Pour autant, Tristan ne postulera jamais à la présidence de l'Association. "Par égard pour Raymond Lartigue, qui ne pouvait pas être président de l’AJIS puisqu'il était directeur-gérant de Liaisons, donc non-titulaire de la carte de presse, je me suis toujours abstenu de me présenter". Pour autant, Tristan assura avec dévouement et une patience infinie la logistique : secrétariat de l'association, tenue de l'agenda, rédaction et impression du bulletin, stockage des archives dans les locaux du 5 avenue de la République et mise à disposition de bureaux quand la nécessité s'en faisait sentir... Jamais Tristan n'a manqué à l’AJIS dont le développement au cours de ses vingt premières années lui doit beaucoup.
Cette fidélité de plus d'un demi-siècle ne s'est jamais démentie. Il fut de toutes les assemblées générales exerçant bien souvent la tâche ingrate de scrutateur. Il participa à des dizaines de comités directeurs, à de très nombreuses opérations presse qu'il contribuait à organiser et fut souvent appelé en renfort pour régler les conflits qui agitent toujours les communautés humaines, même les plus confraternelles. Avec son sens et son goût de la modération, sa connaissance encyclopédique du droit social, il trouvait toujours le mot heureux pour apaiser les débats, sans oublier cet humour "très british" qu'il maniait avec délicatesse. Arrivé à l'âge de la retraite, l’AJIS fit encore appel à sa figure de "vieux sage" pour siéger avec les anciens présidents de l'association dans le jury qui se réunit traditionnellement en juin pour désigner les lauréats du Prix créé à la mémoire des journalistes disparus en décembre 1984 dans un accident d'avion. Il n'a jamais manqué ces rendez-vous autour d'un dîner qui lui permettaient de maintenir le contact avec une profession à laquelle il est resté jusqu'à ses derniers jours très attaché.
Frappé par une embolie pulmonaire en décembre 2017 et après une chimiothérapie, suivie d'une immunothérapie, il se réjouissait six mois plus tard d'être guéri. Du moins le croyait-il. Le 29 juillet, sa fille de 53 ans, Violaine, mère d'une adolescente de 16 ans, décédait brutalement d'un cancer à Londres où elle vivait avec son époux. Le choc fut terrible pour Tristan. En janvier dernier la récidive était là.
Les membres de l'Association présentent à Suzanne son épouse, à son fils et à sa fille, ainsi qu'à ses sept petits-enfants, leurs sincères et profondes condoléances.
François Charpentier, président d’honneur de l’AJIS
* Tristan a créé l’AJIS avec Marcel Beaufrère (AFP), René Bettefort (AFP), Pierre Cames (L'Humanité), Armand Cappocci (ACP), Jean-René Chauvin (Liaisons Sociales), Lucien Copfermann (Le nouvel Observateur), Jacques Denobili (AFP), Pierre Evrard (L'Express), Raymond Gelly (L'Humanité), Michel-Pierre Hamelet (Le Figaro), François Lacroix (Le Dauphiné Libéré), Raymond Lartigue (Liaisons Sociales), Jean-Jacques Launay (Paris Normandie), Roger Michaud (ORTF) , Paul Parisot (France Soir), Joanine Roy (Le Monde), Max Rolland (Le Parisien Libéré), Charles Schester (Liaisons Sociales).
Semaine du 15 juillet au 21 juillet 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°541
Semaine du 8 juillet au 14 juillet 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°540
Semaine du 1 juillet au 7 juillet 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°539
Semaine du 24 juin au 30 juin 2019
L'Hebdo de l'AJIS N°538
« Pour le secret des sources, promouvoir un guide »
Chers adhérents,
Les menaces judiciaires récentes et répétées envers notre profession ont décidé le bureau de l'AJIS à soutenir l'initiative de L’Association de la presse judiciaire (APJ) et du Syndicat national des journalistes (SNJ) de publier un "Guide de défense du journaliste". Son but : permettre de répondre aux questions que peut se poser un journaliste inquiété dans le cadre de son travail.
Une conférence de presse de lancement de ce « Guide de défense des journalistes » aura lieu ce mardi 25 juin, à 10 heures, dans les locaux de l’Association de la presse judiciaire, au Vieux Palais. Une version sera remise puis diffusée par les deux structures.
La défense du secret des sources nous concerne tous. Ce guide, en plus d'être un outil pratique pour les journalistes, permet d'alerter l'opinion sur ce sujet. Prenez en connaissance et diffusez largement !
Bonne semaine à tous,
Bénédicte Foucher
Présidente de l'AJIS