L'Hebdo de l'AJIS

Chers adhérents,

Vous l’avez peut-être aperçu sur les réseaux sociaux: le bureau de l’AJIS a décidé de signer la « Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique ». Quatorze principes destinés à servir de « boussole » aux journalistes qui souhaitent traiter les enjeux environnementaux avec sérieux, dans toutes leurs dimensions.

Nous aussi, rubricards du social, devons nous saisir des questions liées au changement climatique. Parce que les problématiques sociales en sont indissociables. Parce que le dérèglement climatique a d’ores et déjà  des conséquences sur la santé des individus. Parce que la nécessaire transformation de l’économie produira des effets sur le volume et la nature des emplois. Parce que repenser notre modèle de croissance fait peser des risques sur le financement de la protection sociale. Parce que toutes ces évolutions menacent d’aggraver les inégalités.

Réfléchir ensemble à nos pratiques professionnelles et aux moyens de les améliorer, c’est aussi la vocation de l’AJIS. Et pour allier l’utile à l’agréable, pourquoi ne pas le faire autour d’un verre, à l’occasion de la Fête de l’annuaire, mercredi 21 septembre ? On vous attend nombreux !

L’équipe de l’AJIS

Votre rentrée sera… ajissienne ou ne sera pas !

Chers adhérents, chères adhérentes, chers partenaires,

Nous espérons que vous avez passé un bel été, qu’il ait été studieux ou oisif. Dans tous les cas, nous sommes très heureux de vos retrouver en cette rentrée, et de pouvoir vous proposer, dès ce premier numéro de notre hebdo, des événements alléchants, festifs autant qu’informatifs.
D’abord, pas moins de trois grands rendez-vous et petits déjeuners. Et il y en a pour tous les goûts, pour répondre à des préoccupations propres à chacun de nos champs d’intervention.
Nous ouvrons le bal avec un intervenant en lien avec les enjeux de protection sociale. Dès ce vendredi, nous recevons Eric Chenut, président de la Fédération nationale de la mutualité française.
Puis, le 14 septembre et à un horaire assez inhabituel, nous accueillerons la nouvelle ministre déléguée en charge des Personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq.
Quelques jours plus tard, le 19, les thématiques du travail, de l’emploi, de l’assurance chômage et de la formation pourront être abordées avec Frédéric Souillot, numéro 1 de FO.
Mais ce n’est pas tout ! En coulisses, on prépare la fête de l’annuaire. Nous vous préciserons très prochainement la date mais ne bloquez pas toutes vos soirées de la deuxième quinzaine de septembre…
Dans l’attente du plaisir de vous retrouver à l’une, ou plusieurs, de ces occasions, nous vous souhaitons une bonne reprise.

L’équipe de l’Ajis

Hommage à Alain Lebaube

Alain Lebaube n'est plus. Il est décédé dans ses terres du Lot où il s'était retiré il y a une demi-douzaine d'années.

Diplômé en 1966 de l’école supérieure de journalisme de Lille, il appartenait à la 40^e promotion, celle de Bernard Langlois et Jean-Paul Kauffmann. Embauché à Paris-Normandie avant la reprise de ce quotidien par Hersant, il est passé ensuite par la CFDT où il a contribué au lancement de CFDT Magazine. Il rejoint alors le service social du Monde qu'il ne quittera plus. Il ne fera que de l’information sociale, participant à toutes les négociations sur l’assurance chômage, devenant l’un des meilleurs spécialistes de sa génération sur les questions d’emploi et de formation professionnelle. En atteste le livre qu’il publie en 1988 sur L’emploi en miettes (Hachette), suivi d’un ouvrage plus désenchanté en 1993 sous le titre Social, par ici la sortie (Le Monde éditions).

Adhérent de l’AJIS, il avait participé à un voyage en URSS en 1980 dont il avait tiré un livre écrit en collaboration avec Jean-Pierre Dumont, L’URSS à l’ombre de ses héros (Economica). Trois ans plus tard, il faisait partie de la vingtaine de journalistes qui ont participé à un voyage au BIT à Genève, qui s’est poursuivi à Turin chez Fiat, voyage qui s’est terminé par l’accident du Bourget le 12 décembre 1984. Cet accident l’avait, comme tous ses compagnons de voyage, beaucoup marqué.

Ceux qui l’ont connu garderont de lui le souvenir d’un travailleur acharné, passionné par son sujet – un « stakhanoviste » disait-il de lui-même – qui avait acquis une connaissance encyclopédique d’une matière aride. Sérieux comme un pape, Alain Lebaube était aussi bon vivant quand l'occasion se présentait. Nous ne l'oublierons pas.

L’équipe de l’AJIS